Equicoaching : l’accompagnement le plus pertinent au déploiement des compétences managériales

L’illusion de la stabilité

 

Entre les changements économiques et politiques, l’émergence des nouvelles technologies, la remise en question de plus en plus prononcée du modèle socio-économique actuel, les défis que nous sommes tous à relever face au dérèglement climatique, les attentes de la société civile à plus d’éthique et de probité dans à peu près tous les domaines, convenons que nous vivons dans un monde complexe à tout point de vue.

Vous me direz, la complexité du monde n’est pas une nouveauté. Certes. Ce qui est nouveau, c’est que tous ces facteurs impactent l’entreprise à l’heure actuelle. Jusque-là, l’environnement professionnel offrait une sorte de cocon protecteur dans lequel chacun évoluait, faisait sa part du job et les choses ne se passaient si mal, bon an mal an. Aujourd’hui, il n’existe plus beaucoup d’entreprises capables de se reposer sur ses lauriers et sa renommée ; il n’y a plus non plus beaucoup de salariés envisageant un avenir professionnel – et personnel – serein.

Il faut donc s’adapter et vite. Et en premier lieu, le changement doit s’opérer au niveau du management.

Les modes de management actuels ne sont plus efficaces

Lorsque l’on parle de management, il ne s’agit pas de gestion des ressources humaines, mais de soutenir les forces vives de l’entreprise à entrer dans un processus de performance durable.

Soyons honnêtes : combien de modes de management avez-vous essayés dans votre entreprise, et combien d’entre eux ont été efficaces ? Le constat est douloureux : pas autant que vous le souhaiteriez.

Quelles sont donc les faiblesses des modes de management actuels :

  1. Le manque d’écoute face aux attentes des salariés : Chaque génération se différentie des autres par des attentes spécifiques. L’entreprise doit évoluer dans le sens de ces attentes pour continuer à attirer les nouvelles générations, qui accordent souvent plus d’importance à l’autonomie, à la flexibilité, au sens donné au travail et à un équilibre vie professionnelle – vie personnelle. Les modes de management traditionnels basés sur le contrôle et la hiérarchie sont donc loin d’être attractifs. Mais comment allier cadre – autonomie – sens ?
  2. L’inadaptation face à un environnement changeant : Votre entreprise fait face à des sollicitations, des contraintes, des restrictions de plus en plus complexes et changeants. Evoluer – et perdurer – dans un tel environnement relève du défi. La complexité des problèmes et des problématiques (dès lors – heureusement – qu’on intègre le facteur humain dans l’équation) nécessite d’adopter un fonctionnement – et donc un encadrement – plus agile, flexible et collaboratif. Un management rigide et centralisé ne peut être que contre-productif. Mais la prise de mauvaises décisions est difficile parfois à récupérer…
  3. Un déficit de réactivité et d’agilité : Tout évolue très vite : les pratiques commerciales, les attentes des clients, le poids de la société civile notamment face à l’impact environnemental des produits et services. L’entreprise doit être présente sur tous ces fronts : réactivité et prise de décision rapide sont devenues des incontournables. A l’inverse, un management trop rigide pourra difficilement s’adapter aux changements et laisser filer vers la concurrence de belles opportunités d’innovation et d’évolution. Faut-il pour cela arrêter d’avoir la tête dans le guidon…
  4. Le poids de la hiérarchie et de la bureaucratie : A une structuration hiérarchique est souvent associée une bureaucratie excessive. Les processus de décision est lourd, passant par une myriade d’étapes de contrôle, d’évaluation et de validation. Résultat : l’opportunité n’a pas été exploitée et ceux qui sont les plus innovants et créatifs renoncent à proposer de nouveaux projets par simple démotivation. La créativité et l’initiative sont étouffées dans l’œuf…et le collaborateur parti vers d’autres horizons où son potentiel sera exploité.
  5. Le manque de focus sur le bien-être des salariés : Ne penser qu’à la production en omettant CEUX qui produisent, en faisant abstraction de leur motivation, de leurs attentes, des raisons de leur engagement … ne peut que conduire à une baisse de la productivité. Replacer l’humain au cœur des organisations (le slogan d’EQUIEM) est le défi des entreprises. Les modes de management traditionnels focalisés sur la productivité sont paradoxalement les plus improductifs.
  6. Le changement dans la nature du travail : Avec l’évolution des modèles de travail (télétravail, modes hybrides ou flexibles), les modèles de management doivent s’adapter pour superviser et motiver les employés travaillant à distance de manière efficace mais aussi pour maintenir la cohésion d’équipe. Difficile néanmoins pour un manager, lui-même soumis à ces modèles de travail, non seulement de s’y repérer mais aussi d’y trouver son compte car quoi de plus frustrant que de passer du temps à trouver une date de réunion en présentiel ou maintenir l’attention et l’implication d’une partie des collaborateurs qui suivent la réunion en distanciel !
  7. Le contrôle excessif : Cela n’est plus un secret : plus on contrôle, moins la prise d’initiative est facilitée, moins les salariés se sentent motivés et encouragés à innover, améliorer et à se responsabiliser, bref, moins il y a d’autonomie. Mais notez bien qu’autonomie ne signifie ni « bazar » ni « perte de pouvoir ». Une structuration hiérarchique, pyramidale, dans l’hyper-contrôle, bride la créativité. 
  8. Le nombrilisme et l’autosatisfaction : A trop se satisfaire des innovations passées, on restreint son champ de vision, laissant à la concurrence toute latitude pour gagner du terrain. A trop vouloir recruter les mêmes profils issus des mêmes écoles d’ingénieur (la même que celle dont le recruteur est lui-même issu), on restreint la qualité de réflexion, tout le monde appréhendant un problème sous le même angle. Alors qu’ouvrir l’entreprise à plus de diversité (formations, cultures, expériences différentes) crée de la valeur en s’appuyant sur les talents de ses forces vives. Seuls des modes de management inclusifs et adaptatifs permettent cette diversité. 

En cherchant de plus en plus à adopter des approches de management plus innovantes et adaptatives pour répondre aux défis de l’innovation, de l’autonomie, de la flexibilité, de l’adaptabilité et du bien-être individuel, l’entreprise sera à même de tirer le meilleur parti de ses équipes.

Revenir aux fondamentaux : un tournant inévitable …mais motivant !

Que faire dans ce cas ? Devons-nous aller vers une énième méthode de management et laquelle ?

Et si nous prenions deux minutes pour nous questionner sur le « pour quoi » ? Quelle est la finalité du management ? Créer un environnement de travail propice à l’innovation, aux échanges, à l’envie de travailler pour un objectif commun et ensemble, dans un climat d’ouverture d’esprit et d’acceptation ? Ou bien s’agit-il d’exploiter au mieux les ressources au bénéfice de l’entreprise en affichant des valeurs et des principes qui restent vide de sens. Tiens, justement, le sens, le « pour quoi », combien de managers se posent la question : qu’est-ce qui peut donner envie à mon équipe – collectivement et individuellement – de s’engager dans la voie que je leur propose ? Qu’est-ce qui leur donne envie de se dépasser et de grandir ? Et moi, manager : qu’est-ce qui me fait me lever le matin, qui me rend fier de ce que j’ai pu apporter à mes coéquipiers ?

Bref, et si nous nous recentrions sur les fondamentaux du management ? Et si nous arrêtions de croire que des méthodes de management (savoir-faire) peuvent tout résoudre ? La technicité ne remplacera jamais ce qui est au cœur du relationnel : les savoir-être. Au passage, peut-être comprendrons-nous qu’un fort technicien n’est pas forcément un bon manager et que le système de promotion par l’ancienneté n’est parfois ni bon pour les coéquipiers et pour le promu. Laissons le technicien faire et le manager encadrer.

Revenons à nos savoir-être et concluons que chaque manager digne de ce nom doit être en mesure de créer un environnement de confiance réciproque avec son équipe pour qu’ensemble ils puissent atteindre leurs objectifs de manière optimisée et durable. Vous pourrez parler à l’infini de valeurs, de sens, d’engagement, de motivation, j’en passe et des meilleurs, mais sans confiance, vous n’obtiendrez jamais d’effets dans la durée. Et c’est bien de cela dont votre entreprise a besoin : rester efficace dans le temps, bref, être performante !

Un manager doit être exemplaire : avant de demander des efforts à ses coéquipiers, quels sont les efforts qu’il accepte lui-même d’engager sur ses actions et ses comportements ? Le changement fait peur (voir notre article à ce sujet) mais c’est bien ce qu’on attend d’un manager : déployer des savoir-être facilitateurs pour son équipe.

La question est alors : comment obtenir une cartographie de ses savoir-être pour identifier ses axes de progrès ?

L’équicoaching : LA solution

Les fondements de l’équicoaching

L’équicoaching est une méthode émergente de développement professionnel, associant les principes du coaching et les connaissances éthologiques équines, pour améliorer les compétences managériales. Cette approche innovante repose sur l’interaction entre l’individu et le cheval pour favoriser l’évolution personnelle et professionnelle des managers.

Également connu sous le nom de coaching / accompagnement assisté ou facilité par le cheval, l’équicoaching est de plus en plus reconnu pour ses avantages uniques. Il tire en effet parti de l’intelligence émotionnelle, de la communication non verbale et de la gestion des relations interpersonnelles. Les chevaux agissent comme des miroirs, reflétant les comportements et les émotions des individus. Leur énorme avantage est qu’ils sont dans le non-jugement. Avec eux, les choses sont claires : c’est OK ou ce n’est pas OK, mais jamais ils n’y associent d’affect (affect qui différentie l’humain des autres mammifères). Ce qui compte pour eux est leur survie (ce sont des proies par nature). Si vous souhaitez collaborer avec eux, il faudra donc leur prouver vos capacités (savoir-être) à construire une relation de confiance partagée : c’est leur seule condition. Ainsi, l’expérience d’interactivité avec le cheval non seulement s’appuie sur une rétroaction immédiate et honnête (car dépourvue d’affect) mais offre également une occasion unique d‘autoréflexion pour les managers, une prise de conscience de leurs comportements managériaux et encourage l’adaptation à des situations nouvelles et complexes.

Essayez de mettre en place un feedback avec vos collaborateurs. Une partie en profitera pour régler quelques comptes avec vous, une autre dira ce que vous avez envie d’entendre par peur de représailles, une autre encore temporisera ce qui ne vous permettra pas d’évoluer, et une toute petite partie vous fera un retour factuel et cohérent. Alors quoi de plus équitable et juste qu’un cheval pour vous aider à y voir plus clair dans vos modes relationnels ?

Quelles sont donc les avancées innovantes dans le développement des compétences managériales apportées par l’équicoaching ?

Les avancées en matière de compétences managériales grâce à l’équicoaching

Là où se situe l’innovation dans l’approche de l’équicoaching, contrairement aux formations traditionnelles, est qu’il s’agit d’un apprentissage expérientiel. Les managers acquièrent des compétences directement applicables dans leur environnement professionnel.

En termes de compétences justement, en voici quelques-unes qui sont directement travaillées et expérimentées avec le cheval :

  • La gestion émotionnelle : Travailler avec les chevaux vous confronte à des situations nouvelles et parfois stressantes. Apprendre à gérer ses émotions, à rester calme et concentré, est essentiel pour obtenir la coopération du cheval.
  • La prise de décision et la résolution de problèmes : Les interactions avec les chevaux nécessitent souvent des prises de décision rapides et une résolution de problèmes en temps réel. Cela vous aide à améliorer vos compétences en matière de prise de décision, même dans des circonstances difficiles, et à développer des stratégies pour résoudre efficacement les problèmes.
  • Le renforcement d’un leadership authentique, conscient et adaptatif : Les faux-semblants ne fonctionnent pas avec les chevaux. Sensibles aux moindres signaux faibles, ils détectent toute défaillance dans l’alignement intention / attitude / action (incohérence entre « ce que je dis, ce que je pense, ce que je fais »). L’équicoaching encourage ainsi le développement d’un leadership authentique. Cela conduit à un renforcement de votre confiance en vous-même et de votre crédibilité en tant que leader. Vous apprenez également à être plus conscient de votre langage corporel, de vos émotions et de votre communication non verbale pour tendre vers une capacité d’influence positive. Enfin, interagir avec des chevaux vous encourage à adopter un leadership plus adaptable et flexible et à trouver des solutions créatives.
  • L’efficacité de la communication : Les chevaux étant des animaux sociaux et sensibles, ils mettent en lumière l’importance d’une communication claire et cohérente. Vous apprenez à affiner vos compétences en communication pour transmettre des instructions précises et obtenir des résultats souhaités.
  • La collaboration et la cohésion d’équipe : Il est tout à fait possible de travailler avec le cheval les notions de collaboration et de travail d’équipe pour atteindre un objectif commun. Vous apprenez ainsi l’importance de la coopération, de la confiance mutuelle et de la clarté des rôles pour réussir ensemble. Restez attentifs à nos publications : nous traiterons bientôt – et spécifiquement – de l’apport de l’accompagnement assisté par le cheval dans le cadre de la cohésion d’équipe et du déploiement de l’intelligence collective. Pour en savoir plus sur l’intelligence collective en entreprise.
  • L’évolution de la pensée créative : L’interaction avec les chevaux stimule la pensée créative. Vous êtes confronté à des défis imprévus qui nécessitent des solutions innovantes. Cela encourage la flexibilité mentale et l’exploration de nouvelles approches pour résoudre les problèmes. Et cerise sur le gâteau : le cheval est curieux. Osez sortir du cadre pour lui proposer une approche nouvelle, en vous faisant mutuellement plaisir plutôt que de ne penser que « problème ».

L’équicoaching vous offrira ainsi un feedback immédiat et honnête sur vos comportements et vos compétences managériales. Cette évaluation en temps réel favorise une prise de conscience rapide, fondamentale pour votre développement personnel et professionnel, et permet d’établir une cartographie de vos compétences managériales : vos forces à capitaliser et vos points de vigilance à améliorer.

Prochainement, nous vous expliquerons le process d’accompagnement selon la méthode Horses&Coaching®. En attendant, pour en savoir plus sur l’équicoaching, consultez la page que nous lui dédions.

En conclusion, l’accompagnement assisté par le cheval représente une avancée innovante dans le développement des compétences managériales. En utilisant les chevaux comme partenaires de coaching, cette approche offre une expérience unique et immersive pour développer le leadership, la communication, la gestion émotionnelle, le travail d’équipe et la créativité. Elle favorise une croissance personnelle et professionnelle significative chez le manager, renforçant ainsi sa capacité à exceller dans un monde professionnel en constante évolution.

Alors, on se lance ?

Pour celles et ceux qui se sont retrouvés dans cet article, contactez-nous et indiquez le code EQUIMAN2-24 pour bénéficier de 20% de remise sur toute séance d’accompagnement individuelle avec le cheval, programmée avant le 15 mars 2024. Alors profites-en !

 

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